《孟山都公司眼中的世界》《未来的收获》导演Marie-Monique Robin2014年新作
Le nouveau documentaire de Marie-Monique Robin est avant tout l’histoire d’une cassure. Entre les décideurs politiques et une partie de la population réticente à se laisser imposer les doxas libérales, les visions du monde tel qu’il doit être mené semblent irréconciliables. Lorsque les premiers ne jurent que par la croissance, répétant le terme comme une formule incantatoire, les seconds espèrent en d'autres solutions et réfutent le productivisme et la consommation à tout prix. Les experts intervenant dans le film sont formels : sous la forme qu'elle a connue au XXe siècle, la croissance est terminée, elle ne reviendra pas. De nombreux paramètres ne leur laissent aucun doute, dont la fin de l’ère des énergies bon marché ou la dépendance croissante à la dette.
Fous et insoumis
"Celui qui pense qu’une croissance exponentielle infinie est possible dans un monde fini est soit un fou soit un économiste" déclare un... économiste, non sans humour. Alors, pendant que les États s’enfoncent dans la crise, des insoumis créent les prémices d’une société fondée sur la sauvegarde écologique et le développement durable. Avec Sacrée croissance !, la réalisatrice présente une sélection d’initiatives réussies et de modèles alternatifs viables. Son film élargit ainsi le champ des possibles en montrant comment on peut réfuter en action, et pas seulement en paroles, le modèle économique dominant. Avec une idée force : face au gaspillage mondial, la réponse doit être locale et solidaire. À Toronto, une coopérative de fermiers produit des légumes bio près du centre-ville et vise la souveraineté alimentaire. À Rosario (Argentine), on lutte contre l’exclusion sociale en fertilisant d'anciennes décharges pour embaucher des maraîchers débutants. Certains villages népalais s’approchent de l’autosuffisance énergétique grâce au biogaz et à la micro-hydro-électricité. Au Brésil ou en Bavière, des banques communautaires et des monnaies locales bouleversent le rapport à l’argent d’un public qui se fait "prosommateur" (producteur et consommateur). Quant au Bhoutan, il développe une politique publique révolutionnaire instaurant le concept du "Bonheur national brut" (BNB). "L’abondance matérielle finira par s’arrêter", rappelle un des intervenants. Et c'est avant qu'il faut changer de paradigme économique, insiste Marie-Monique Robin.
一星半，老玫瑰遗作，玫瑰本瑰表演完美，气场惊人，压住了这糟烂本子忙着空翻转不停，试图让你拍大腿的劲头，扯出了些许对女人在现代社会，时至今日都适用的适时批判。回头再看这戏，就了解精神分裂遗传史的梗延宕地太长以致于拖沓失焦，赖特摆弄的灯管美学和惊诧叙事又没有强大到强悍的风格来压制或者掩盖故事的整体偏移，所以一个乡村小女娃即没急迫的自我认同危机也没迫切的自我解构风险，你让她破案破出个女性和解，姐姐妹妹携手向明天就非常顺拐且本末倒置，另外这也和麦肯齐淑雅、安雅豪放的选角定位有关，大概只有拍成动画片可破。
大银幕Dolby版。居然是部高仿铅黄片。但还是同Baby Driver一样的毛病，满溢的配乐/歌曲优先于影像的生成，并暗自对场面调度下达着指令，左右着影像的内部结构，炫技式的调度追随着音乐/金曲，看不到哪怕片刻的灵光闪现。这就是一种本末倒置，而这似乎也正是埃德加赖特的创作惯性，或者说思维定势。惊吓点都成了幼稚、虚假且先存的指示开关。再这么拍下去我要立马拉黑埃德加赖特了…
3.5。视听至少是取悦人的，但Edgar Wright真的有女性主义的表达吗？Sandie和Ellie作为两个独立的个体跨越时空彼此感应，那么联系她们又同时保持她们独特性的是什么？又是什么将她们共同束缚在男性的剥削之下，并在最后走向解放与救赎？我们很难从高于概念之上的层次来赋予这个二重身关于两性的释义。当男性凝视的幽魂从另一个时代涌来，影像早已溺毙在复古天花乱坠的喧阗里无法自拔，却找不到人物自我的片刻宁静。
氛围真的很好，好几段也切身让我感到了恐怖。 7/10
【B－】那些被CG抹去面孔，以叠影呈现给观众的影像幽魂，一路追杀到最后却露出受害者的面孔，复古语境当然随之失效。得益于埃德加·赖特的导演水准，纵使是复古趋向却也能在电影中埋下足够多的作者时刻。当然是好看的，也是好听的，却不一定有趣。正如公寓外面那个以固定频率闪烁红白蓝灯光的广告牌一样，喧宾夺主的光影符号，告知观众这是一场回到过去的仪式。但实际效果总是间离的，就好像女主一样，从未真正融入六十年代的SOHO区（纸醉金迷质感的失效）与其说是复古怀旧倒不如称之为时代倒退。第三幕自然走向了“反转再反转到反杀”的剧作设置，并在辩证探讨和大团圆下注定其必然的失败，既然都尝试复辟铅黄影调，为何不正视那些本就愚蠢的剧情，一昧的粉饰只是逃避，不加掩饰才是真诚！
来自乡下的女主去伦敦城学习设计，勾心斗角聒噪享乐的环境使她出去独住，一次偶然让其每晚都可在梦里回到过去，灯红酒绿迷失沉沦的错位体验，折磨着她的神经，模糊了她的判断，即使处于奔溃边缘，但噩梦才刚刚开始。整体配乐很美好，梦幻迷离的交错时空，服装很复古，一丝风情，一点惊悚，主题是象征意味的奇幻设定，真相揭露是俗套的悲情。女主的小黑男友有点温柔和可爱。安雅泰勒乔伊实力演绎了追梦少女的无畏和得体，名媛舞女的无奈和堕落。
如果这都不叫烂尾那什么才是烂尾？即便无法放弃叙事也没有必要强行反转。视觉听觉好看好听，剪辑流畅，复古怀旧元素也很经典，除此以外没啥可说的
乱炖的情怀剧，迪士尼不同时代不同的卡通表现形式集合在一起了。
全片很套路，就是有童年松鼠大战的滤镜，各种彩蛋，版权危机
世界观和兔子罗杰相似，故事则较为简单，整体娱乐性不错，不只局限于迪士尼的各大厂牌角色客串也很有趣，没想到丑索尼克在这里又焕发了第二春，看过迪士尼那么多经典动画的真人版化，来一部这种非重拍思路的也挺好，做为网络电影完全足够了。
这个片子总是让我在啊它好烂啊和啊她说的好有道理啊之间反复徘徊，如同女主的精神分裂。后半截熊猫眼妆容爱唱歌又让我恍惚在看寻梦环游记……真的是非常清奇的体验了。
重复有时是一种虔诚的仪式，通过敲击同一个按键来打开不可知的大门，就如本片：当差点被车撞这么个拉节奏的小伎俩都能被Edgar Wright 乐此不疲的用三次时，他终于成功在银幕上拉开了狗屎的大门。
真就是很爱一些子傲娇的奇奇~蒂蒂你给我把自己2D回来？？？我喜欢可爱迪士尼花栗鼠并不代表我喜欢真的3D老鼠好吗😡
珊迪气场全开，魅力四射，剧本和镜头玩了一些小花活，有惊喜，但有些“女性主义又不完全女性主义”的设计注定会得罪部分豆瓣大师。想念埃德加原来那些不严肃电影了
原来埃德加赖特也粉今敏。无论从故事展开还是剪辑手法都太《未麻的部屋》了吧。音乐品味一如既往地好。嫖客鬼真的不恐怖（指形象上并非所表意）反而很搞笑好吗。
还记得埃德加·赖特当年为《刑房》拍摄的那部伪预告片『Don't !』吗，本片实质上也是一部鬼屋片且同样夹杂着赖特浓重的个人情结。类似于昆汀电影的模式，开场麦肯齐的卧室如《低俗小说》中的“兔子餐厅”一般，而在这场复古巡礼的序幕后，随着安雅的登场，赖特一头扎进了自己的“好莱坞往事”。六十年代的SOHO区融高级餐厅、时尚潮店、大型影院、酒吧夜店、艺术社区及红灯区于一体，承载着几代英国青年的向往与记忆，未赶上那个年代的赖特，影宅属性使然让其对SOHO的传说充满幻想。铅黄片的诡艳与SOHO的气质天然相配，一则横跨了几十年的谋杀侦破故事将两位勇敢的女性连接，而各自的不同结局是时代的进步下对性别命运的反抗与改写。《威尼斯疑魂》等片虽是表面，但罗伊格式的蒙太奇炫技以极其虔诚的怀旧姿态让电影穿越了时间与空间。
这片子唯二的缺点，就是镜头行云流水拍得太顺畅了，音乐又很欢快。以至于盖过了恐怖感和主题的沉重严肃。还有结尾也有点粗糙脱戏。
噱头与致敬之余，赖特在视听上的努力虽一以贯之，但终究不复曾经的灵动。
前半段基本就是文艺剧情片，大量冗长无用的对白只有豆瓣的文青能够看得乐不可支，作为一部英国电影这算是老传统了，紧凑是什么对于他们来说完全不重要，秀肌肉才是他们想要做的事情，但是对于一个爱看纯粹惊悚恐怖的观众来说真是受了大罪了，要忍受过前面大量穿插的废话以及桥段然后才会呈上大餐。看很多豆瓣文青对前半段大夸特夸，并大言不惭地表示“后半段垮掉了”真是好笑，你爱看文艺片就去挑几部文艺片看呗，这部电影走向还是惊悚为主，你说后半段垮掉了，那要不要给你们再跳一小时的舞唱两小时的歌才算不垮呢？豆瓣这种群体实在可笑，跑惊悚片来装文艺，去服装店买皮鞋，说多有病就有多有病。
3.5星。我一看这小丫头片子，还有两幅面孔。
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