Que mangeons-nous réellement en avalant un cordon bleu industriel ? Ce documentaire met la main à la pâte pour déconstruire les pratiques souvent douteuses de l’industrie agroalimentaire.
Toujours plus abondante et moins chère, la nourriture industrielle a envahi nos assiettes, avec des incidences sur la santé de plus en plus fortes : jamais l'obésité et le diabète n'ont été aussi répandus. Et jamais les étiquettes n'ont été aussi compliquées à déchiffrer. Pour percer les secrets du secteur agroalimentaire, Maud Gangler et Martin Blanchard sont eux-mêmes devenus… des industriels. Avec l’aide d’un laboratoire alimentaire spécialisé en recherche et développement, ils se lancent dans la production d'un plat populaire : le cordon bleu. Un projet offensif qui leur permet de comprendre de l’intérieur les rouages de l’ultratransformé, où la fabrication d’un produit en apparence simple tient de l’assemblage complexe. Pourquoi, alors que l’escalope panée cuisinée à la maison ne nécessite que cinq ingrédients, en faut-il ici une trentaine ? La viande du cordon bleu mérite-t-elle encore son nom ? Peut-on appeler fromage cette pâte fondante obtenue à grand renfort d'additifs ? L'emballage lui-même est-il nocif pour la santé ?
Riche et digeste
En partant d’un produit emblématique comme le mal nommé cordon bleu, puis en élargissant l'enquête, ce documentaire détricote les fils cachés d’un système ultraconcurrentiel. Se jouant des frontières, l’industrie agroalimentaire se révèle diaboliquement novatrice, usant de technologies toujours en avance sur les réglementations et d’astuces marketing rodées, ou s’aidant de puissants lobbies pour servir ses intérêts. Les autorités nationales et européennes s'avouent techniquement débordées et peinent à contrôler les substances toxiques qu'elles ont commencé par autoriser. Pourtant, l'espoir d’un changement qualitatif est impulsé par la société civile : sous la pression des consommateurs et d’applications de notation alimentaire comme Yuka, certains industriels cherchent à mieux faire pour bénéficier d’un "clean label" auquel s’attache le grand public. Réduction du nombre d'ingrédients, abandon d’additifs, choix de protéines végétales : une démarche vertueuse qui tourne parfois au casse-tête, quand elle n'aboutit pas à un effet inverse, avec des plats végans à la qualité sanitaire douteuse. Au menu de cette enquête riche mais remarquablement digeste, experts, nutritionnistes, docteurs en sciences des aliments ou consultants en "transformation positive" éclairent une question devenue cruciale : que mange-t-on aujourd'hui ?
还可以吧，实在是21年看了太多女权主义色彩的电影了，已经无感了。流产是一个很正常的选择，因为现在个人的价值越来越被重视，反堕胎并不会阻止流产的进行，只会让更多人隐秘的遭到生命的威胁。镜头语言很好的表达出了女主的情绪，总体还是可以的，但不是很戳我。
尺度不是一般的大，也很真实，可能有些人会有不适，但c‘est la vie。原本最多四星推荐，但想想今天当下的美国也许“正发生”这一切，特别应景，五星推荐给男人们看，照顾好女人们。
#法国文化中心#冷静客观的视角呈现，只不过在一众优秀的“堕胎电影”面前倒也显得平庸。
被当头棒喝。生老病死，才发现“生”明明如此重要，但是被好好讨论得太少了。女性在生中扮演如此重要的角色，这一切过程却在漫长的历史乃至今日一直被模糊、被忽视、被不详化，连我作为女性本身也对此一知半解，也许正是因为真相过于骇人和沉重吧。
如果没有结尾部分贾静雯说她听到瀑布的声音这段强行意象植入的戏，我觉得这是去年最佳华语片。深深地感觉到主创者以极大的温柔与诚挚去构建一个妄想症精神病人往下坠落的过程中懵懂抵抗的过程——无法不被贾静雯的面容所打动，几乎落泪，呆滞、恍惚、低沉、落寞、惊恐的状态中蕴蓄着回归常态的冲动，同时又带有过去美好时光的一缕明媚。华语片里再没有见过比这更真实丰富动人的精神病人角色。贾静雯那位病友演不好，没有病人样。3.5
“女性境遇中的每一个因素，合谋限制了她们，让她们变得平庸不堪。”固然是把女性放在了被动的位置，怕的并不是平庸，怕的是求助无望的心如死灰，好在女主还是个人意志力比较强，自寻短见的结局更让人无望。欢愉是彼此的，而生疼却是女性的。
当代女性回看这个特殊的时代也好，特殊的环境价值观也罢，再看现在，性与堕胎都是无法获得更多理解和包容的事情，而大部分男人则更加该思考这个事情的严重性
网络资源版少了据说十分血腥的5分钟，一部让人极度难受和抑郁的影片。2021年是女性主题电影的崛起。
可能整个影片并没有此前一些相似题材的作品那么有力度，但胜在在女性主义议题上着墨更多，女主的一切行事动机皆因要掌控对自己人生的选择。最后一部分直观地展现了痛苦，让人感同身受，也是很厉害的拍法。
除却被完整呈现的身体之痛(及一小点欢愉)，正发生似乎并没有表达更多，无论是文学课内外的小心指代，还是羞于启齿的女性性话题。少女不愿人生被怀孕拖垮，儿戏的男性们，都是脸谱化的，毫无上下文，即便脱胎于一本autofiction的小说。
小景别，冷色调，疼痛展示，无男性凝视的女性裸露，导演在电影技法上做的很好，但相比起夏布洛尔的《女人韵事》还是觉得在主题研讨上略显单薄，在当今世界女性受到的歧视其实也是“正发生”，但没有达到更深层次的探讨
你确定吗？
在一个堕胎将会坐牢的制度压迫下
很难想象是金狮奖的片子，手段和内容都毫无新意，中规中矩稳扎稳打。
对比四月三周两天，震撼上稍打折扣（大概是因为自己堕胎的部分，杨采妮的自梳给了我深刻的印象），精神折磨有过之而无不及。
2.5 偶有亮点但情节拼凑感太强，从失序惊悚到温情鸡汤的转变又和试图传达的“瀑布”意象略显割裂。以及魏如萱真的不适合演电影啊，希望导演们不要再用她了好嘛。
真的很害怕看这种题材，对女性来说这才是真正的恐怖片。仿佛是我经历的一切，头皮发麻手发抖。故事的最后，我们回到正轨，但再也没法当做什么都没发生了
让我想起《观音山》。对人类来说，重建比面对失序更困难，需要缝合，需要舍弃，需要从头再来。真正的悲剧始于大楼摘下蓝色“口罩”之后，经过创伤，重新走进阳光里，安详又死寂，我们都回不去了，即使那是一条末路，也被修改了轨道，进入另一个平行宇宙。
近些年的颁奖季，关乎堕胎和生育的女性议题一直为评委会所青睐，无论是是《从前，有时，很少》到《女人的碎片》《钛》再到如今的这部作品，世界好像始终在找出女性生育权利或者说是自主力量的异同，以女性之痛刻意放大细节加强痛感，以4:3的画幅使观众视觉限制在这些并不高明的痛感表达之中，如果说真的利用痛感的共情来表现前卫的拍摄手法，那生育或者堕胎时进行的手段手法完全可以按照纪录片的拍摄方式。相比于其他同类题材，营造痛感，刻意制造的性别对立，以及无处安放的躁动才是具有其独特性的地方，记录某一时段的性别权利的不公标准，影像化并以加缪和萨特的哲学思想包装也许值得参考，但从思辨性上来说，无论是男性还是女性，真的想要引起共情，或者说是另一维度的思考，不如给他们看一部实实在在的生育/堕胎纪录片，那才是真正的正发生…
概念get到了，但处理得未免过于生硬。老老实实拍个家庭片可能还能保证个底盘，现在硬要在开篇走心理惊悚的路子只会让人觉得哪哪都不搭。这个戏唯一值得一提的就是它的疫情背景，但是后半程也写没了，看不到这对中产母女的转变，相比日本同样注重新冠背景聚焦底层生活的《茜色如烧》简直毫无灵气甚至也没有匠气，只能说别再捧杀钟孟宏了谢谢。
Copyright © 2015-2023 All Rights Reserved
