Que mangeons-nous réellement en avalant un cordon bleu industriel ? Ce documentaire met la main à la pâte pour déconstruire les pratiques souvent douteuses de l’industrie agroalimentaire.
Toujours plus abondante et moins chère, la nourriture industrielle a envahi nos assiettes, avec des incidences sur la santé de plus en plus fortes : jamais l'obésité et le diabète n'ont été aussi répandus. Et jamais les étiquettes n'ont été aussi compliquées à déchiffrer. Pour percer les secrets du secteur agroalimentaire, Maud Gangler et Martin Blanchard sont eux-mêmes devenus… des industriels. Avec l’aide d’un laboratoire alimentaire spécialisé en recherche et développement, ils se lancent dans la production d'un plat populaire : le cordon bleu. Un projet offensif qui leur permet de comprendre de l’intérieur les rouages de l’ultratransformé, où la fabrication d’un produit en apparence simple tient de l’assemblage complexe. Pourquoi, alors que l’escalope panée cuisinée à la maison ne nécessite que cinq ingrédients, en faut-il ici une trentaine ? La viande du cordon bleu mérite-t-elle encore son nom ? Peut-on appeler fromage cette pâte fondante obtenue à grand renfort d'additifs ? L'emballage lui-même est-il nocif pour la santé ?
Riche et digeste
En partant d’un produit emblématique comme le mal nommé cordon bleu, puis en élargissant l'enquête, ce documentaire détricote les fils cachés d’un système ultraconcurrentiel. Se jouant des frontières, l’industrie agroalimentaire se révèle diaboliquement novatrice, usant de technologies toujours en avance sur les réglementations et d’astuces marketing rodées, ou s’aidant de puissants lobbies pour servir ses intérêts. Les autorités nationales et européennes s'avouent techniquement débordées et peinent à contrôler les substances toxiques qu'elles ont commencé par autoriser. Pourtant, l'espoir d’un changement qualitatif est impulsé par la société civile : sous la pression des consommateurs et d’applications de notation alimentaire comme Yuka, certains industriels cherchent à mieux faire pour bénéficier d’un "clean label" auquel s’attache le grand public. Réduction du nombre d'ingrédients, abandon d’additifs, choix de protéines végétales : une démarche vertueuse qui tourne parfois au casse-tête, quand elle n'aboutit pas à un effet inverse, avec des plats végans à la qualité sanitaire douteuse. Au menu de cette enquête riche mais remarquablement digeste, experts, nutritionnistes, docteurs en sciences des aliments ou consultants en "transformation positive" éclairent une question devenue cruciale : que mange-t-on aujourd'hui ?
结局我着实没看懂，但摄影配乐表演美工都是今年我进电影院看的恐怖片里最好的了
将古老的都市传说和现代艺术混搭的手法其实有点意思，反衬出在都市华服下种族冲突这个旧有问题的根深蒂固。但角色动机其实有点生硬，男主被附身似乎是一种无奈的宿命，但又显然缺乏电影基本的逻辑感。对于都市传说的新塑造，可以说小丑回魂是一个标杆。本片在生动的色调下充斥着或隐或现的说教，不如小丑回魂那样亲切和自然。尤其是结尾处理得更是莫名其妙，似乎创作团队也知晓这种几百年来都无法调和的矛盾完全是一个无解的困题，所以干脆将戛然而止的意象抛给观众，却完全不在乎人们的观影感受了
整体来说不错啊，为黑人群体遭受的压迫大声疾呼和控诉，恶灵幻化为抗争。虽然对种族问题不会带来什么本质上的改变，但还是希望类似的为黑人发声的电影能更多一些
蜜蜂&糖果&蜂巢&人体改造；想表达的东西还差口气，女主美
糖果人，糖果人，糖果人，糖果人，糖果人不杀黑人。他是黑人群体的生存咒怨。
虽然通篇没什么逻辑性，但是电影整体的调调我很喜欢👍🏻
借着恐怖片的噱头故意把政治正确加诸给观众，导演功力也不行 浪费了一个很好的题材
有点莫名其妙的，感觉不能算是好看，你说有政治隐喻吧我也看不太懂。
个人很喜欢这个故事，很多场景太熟悉了，深深怀疑导演是不是art school出身的。利物浦移植到芝加哥毫不违和，那个Carbini-Green的场景和英国20世纪前50年的底层街区好像。这部和《索命咒》一样，都是喊话茄子人（说喊话亚裔的真拿自己当回事儿啊）：你以为你混到上层就不受制度性歧视么，想多了（而且我敢打赌导演家庭本身和男主就是同一个阶层的，算内部觉醒吧）。这部还有一个想法很赞就是不是翻拍，而是同样在电影宇宙里把整个都市传说作为legacy传下去，92版的女主就是这里面那个研究者Helen Lyne，糖果人则是同一个人。而且稍微能get到一点导演的逆反心理：你们白人流行影视文化有超英做legacy，我们黑人就用恐怖故事人物好了，谁叫你们拍出来的都是汤姆叔叔那种人畜无害型的
很多杀人场景的运镜都非常有意思，让人印象深刻，但实打实恐怖的桥段其实到不是特别多。没看过老版，我是看别人解析才知道这是暗含了种族议题。PS：高中厕所里面那段，亚裔女生中途跑路后，电影院的人都在鼓掌，笑死。
好看的，比原版更好。/Jordan Peele可以算是恐怖片领域的斯派克李了（当初看喜剧的时候怎么想得到他能走现在这条路呢？
Who can take the sunrise,Sprinkle it with dew?
故事和隐喻结合得不伦不类的，好好搞好一方面这部电影也不会太差，白浪费了这么精致的摄影和一些创意了。
60/100，整个体系非常乔丹·皮尔，用恐怖类型架构承载议题，在该作中主要目的除了直接且当下的种族问题控诉，另外也简要梳理了一段美国士绅化历史（尽管引述这一切的根源仍然是精英化的）。但不足在于趣味和表意的平衡都逊色于他自己导演的作品，后半开始乱套，结局该说是过于天真吗？所幸这位新人女导演的调度还算精彩。短时间内《逃出绝命镇》是难以被超越了。
把“糖果人”这个经典恶灵IP设定成了黑人的“美国队长”，煞费苦心洗的真白，这是高端黑么？黑人参加高考能加分不？“蜂巢”既是独立的亦是排他的。
5:有密集恐惧症的人建议谨慎观看这个电影
Candy man的不应该杀黑人，改变这个设定至少能给本片稀碎的逻辑找补回一半，Candy man牛逼的地方是可以像绿灯侠一样代代相传，可惜在本片中根本分不清哪一个是哪一个，祝愿Candy man有朝一日成为和迈尔斯和弗莱迪比肩的梦魇，至少是白人的梦魇，这是一部不会有后遗症的电影，我没歧视过黑人，所以我不担心糖果人出现在我身后。
视听设计不错，表演和节奏不够松弛，导致削弱了表达。
21世纪的导演好像失去了婉转叙事的能力。开篇在豪宅中的争论就已经让人觉的用力过猛，后面感觉黑命贵和其他政治正确的说教像是巴掌一样猛地往脸上扇。虽然用了旧音乐，但是没有了旧作的意境。
没太处理好尺度，虽然看起来糖果人这个意象的背景在这部片子里被扩充和具象化了（92版是一个case，这版是诸多case的受害人集合体），但是实际意义和功能却被窄化了和偏移了。而且，要么就隐晦巧妙，要么就赤裸直白，这样子恨不得把寓意怼到脸前但是又死活不点名不说破的操作反而有些莫名地凹姿态。夸一夸好的地方，运镜极好，剪纸和镜子的使用非常精妙，片尾交代真实历史案件的设计神来之笔。
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